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Action #42 – janv. 2012




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L'Aisne 190 – Mai/Juin 2012



Agir en Picardie N°150 avril-mai 2012


Presse locale

FESTIVAL / V.O en Soissonnais : édition audacieuse


SOISSONNAIS - La 8e édition du festival des petites formes, V.O en Soissonnais, est programmée du 15 au 20 mai prochain.

« V.O, c'est toujours autant de spectacles vivants : du théâtre, de la danse, de la marionnette, du nouveau cirque, du théâtre d'objets, de la musique…, dans différentes communes de l'Agglomération du Soissonnais, s'adressant à tous les publics ».
Les propositions dédiées aux petites formes sont toujours aussi multiples, et audacieuses, donnant «matière à ressentir, réfléchir, questionner ou encore à rire».
L'originalité est en effet notable dans le choix des spectacles autant que dans les lieux où ils seront joués durant cette édition, à l'image, entre autres, de l'étang de Septmonts, où sera proposé Two sink three float, création autour de la danse aquatique.
Cette année, une thématique est également commune à plusieurs spectacles : la jeunesse, l'enfance, l'adolescence et ce qu'il en reste lorsque l'on devient adulte. Et pour remplir cet objectif, les organisateurs ont mis le paquet, notamment avec la présence du Théâtre du Phare pour le sublime Oh Boy !, ou encore Chatroom du Théâtre de Poche. De quoi attirer les jeunes en stimulant leur réflexion.
Pédagogique et distrayante, cette 8e édition est un grand cru.

Des créations à l'esthétisme surprenant.

L'Aisne Nouvelle – 11 mai 2012


Le vase communicant N°116 – du 23 avril au 6 mai 2012

L'Union - Partenaire de V.O 2012

L'Union– Mercredi 18 janvier 2012



L'Union– Mercredi 2 mai 2012


L'Union– Jeudi 10 mai 2012 – Encart Jeu




L'Union– Samedi 12 mai 2012 – Encart Publicitaire




L'Union– Vendredi 11 mai 2012




L'Union– Jeudi 17 mai 2012








L'Union– Samedi 19 mai 2012


Un cercle infernal en scène


SOISSONS (Aisne) Le spectacle «Cérémonies », joué vendredi soir aux Terrasses du Mail, restera sans doute l’un des temps forts de l’édition 2012 de V.O en Soissonnais.

LA jeunesse, notamment l’adolescence, est au cœur de la programmation 2012 de V.O en Soissonnais.
Parmi les spectacles qui abordent cette thématique, il y a Chatroom, cette salle que fréquentent six ados pour y confronter, sans jamais se rencontrer, tous leurs états d’âme, leur mal-être autant que leurs espoirs (lire ci-dessous).
Vendredi soir, la confrontation était plus rude encore, violente même, sur la scène de la toute nouvelle salle Prestige des Terrasses du Mail.
C’est là qu’était joué Cérémonies. Quand les spectateurs y prennent place, les deux jeunes comédiens du groupe 3.5.81 sont là.
Assis sur un large disque en bois posé sur un pivot central, les deux personnages qu’ils campent, Radieux et Razou, ont le regard perdu. L’un, pourtant prisonnier d’un harnais semble calme, l’autre est assailli de tics. Quelques mètres seulement les séparent, mais la tension est déjà palpable. Très vite, on comprend que si les deux jeunes hommes partagent une même histoire, celle de gosses de l’assistance publique, abandonnés à la naissance puis adoptés, la souffrance de Razou s’exprime de façon plus intense encore que son compagnon d’infortune.

Sous emprise
Dans le secret d’une grange, Radieux est sous son emprise et doit, avec ses mots qu’ils maîtrisent parfaitement, inventer une autre vie à Razou, une vie rêvée, une vie de roman où il serait maître de son destin, loin des coups de ceinturon paternel.
Les deux comédiens proposent un terrible face-à-face, incroyablement physique puisqu’ils doivent maîtriser leur équilibre sur le chancelant disque en bois, autant que leur texte, intense et nourri. Un cercle infernal dont le duo aura du mal à se sortir…
Un grand moment de théâtre comme V.O en Soissonnais a maintenant l’habitude de nous en faire vivre. Philippe ROBIN (avec notre correspondant Denis MAHAFFEY)


Le Chat room / Les yeux dans les yeux

Jim et Laura se retrouvent et se regardent dans la vraie vie.

Le paradoxe, que les adolescents qui fréquentent le « Chat room »d'Enda Walsh n'arrivent pas à résoudre, est qu'Internet, merveilleux moyen de communication, élimine tout contact physique. Les mots que tape l'autre peuvent tout montrer, sauf la réalité de son corps.
Les six personnages sont assis sur des chaises. Quand ils « parlent », ils regardent la salle, faisant des spectateurs l'écran sur lequel leurs opinions, espoirs, angoisses et solitudes s'écrivent. Il est difficile de garder une distance, et une spectatrice avoue avoir pleuré.
Les six tchatcheurs se confient, s'inventent, s'insultent. L'attention se concentre sur Jim, si mal dans sa peau qu'il envisage le pire.
Un jeu s'installe : pourra-t-on le pousser au suicide ? Les pulsions malignes et les frustrations se projettent si facilement sur l'autre, au lieu d'être assumées. Seule Laura, qui reconnaît ses blessures, sait écouter. Excédée par la manipulation, elle chante un hymne à la vie.
Jim fait le choix de vivre, sort de ses idées noires, se permet de jouer comme un enfant. Il rencontre Laura et, enfin, deux personnes se regardent dans les yeux.
Les comédiens du Théâtre de Poche de Bruxelles, âgés de 25 à 36 ans, ouvrent pour les adultes du public, une vision véridique et dérangeante d'adolescents de la cyber-génération.

Le monde des histoires

En Europe, on aime bien les histoires, mais à leur place, pour représenter, illustrer ou symboliser la vie réelle.
En Afrique, le monde des histoires se confondrait davantage avec le monde des hommes.
Dans Oublie, Kossi Efoui déclare même que tout dans ce monde-ci vient de celui-là, et y retourne quand tout est accompli.
«Enfant » rencontre la « Sauvage », seule à le croire quand il parle de ses peurs. A la recherche des morceaux d'un instrument perdu, elle l'amène en voyage, au cours duquel il apprend à intégrer les deux mondes - et puis oublier, car il devra ensuite vivre en homme.
Au milieu de belles images et astuces scénographiques qui racontent aussi l'histoire dite dans les mots, Philippe Rodriguez-Jorda et Angeline Bouille tracent ce chemin vers le sens des choses. Il suffit au spectateur de dépasser le désir cartésien de tout interpréter, et se laisser atteindre à un niveau plus instinctif, pour s'engager lui aussi dans un voyage initiatique.

« Enfant »suit sa quête

VO jour le jour / Quand deux architectes...

Marie-Chantal Plantinet enchaîne les spectacles
Marie-Chantal Plantinet enchaîne les spectacles

Quand un architecte rencontre un autre architecte, de quoi parlent-ils ? De théâtre. Venue de son cabinet de Laon, à l'invitation de l'architecte soissonnais Jean-Pierre Pouget, président de « V.O. »,Marie-Chantal Plantinet a enchaîné des spectacles. Elle a quand-même pu apprécier le travail professionnel de son confrère, en assistant à Oublie, dans la toute nouvelle salle prestige de Cuffies qu'il a conçue.
Au programme
Aujourd'hui dimanche, Trop de Guy Béart tue Guy Béart, départ de la halte fluviale, à 11 heures ; Two sink three float à Septmonts, à 14 h 30 ; Mélange 2 temps, au Mail, à 17 heures.

L'Union– Dimanche 20 mai 2012




L'Union– Lundi 21 mai 2012








L'Union– Mardi 22 mai 2012


L'Union– Jeudi 24 mai 2012

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